L’assurance emprunteur est une garantie que les banques exigent lors de la souscription d’un prêt immobilier. Elle permet de protéger l’emprunteur et la banque en cas de défaillance de remboursement du crédit pour des raisons de santé, d’accident ou de décès. Toutefois, il arrive parfois que cette assurance soit refusée par l’assureur. Dans cet article, nous allons explorer les principales raisons qui justifient un tel refus.
Sommaire
Un risque médical trop élevé
La première raison qui peut amener un assureur à refuser une demande d’assurance emprunteur est la présence d’un risque médical jugé trop important. En effet, lorsque vous sollicitez une assurance, vous devez remplir un questionnaire médical dans lequel vous indiquez si vous souffrez ou avez déjà souffert de certaines maladies ou affections.
Antécédents médicaux
Si vous avez des antécédents médicaux tels que des problèmes cardiaques, de diabète ou encore de cancer, l’assureur pourrait considérer que vous représentez un risque trop élevé et donc refuser de vous assurer. Il est cependant possible de discuter avec l’assureur pour trouver des solutions, comme l’ajout de surprimes ou d’exclusions spécifiques à votre situation.
Affection en cours
De même, si vous souffrez actuellement d’une affection en cours de traitement ou non stabilisée, cela pourrait également être une raison de refus. Il vous faudra alors attendre que votre situation médicale s’améliore pour pouvoir souscrire une assurance emprunteur.
Un risque professionnel trop important
Outre le risque médical, l’assureur prend également en compte le risque professionnel auquel vous êtes exposé. Certaines professions sont considérées comme plus risquées que d’autres, notamment celles impliquant des activités manuelles ou dangereuses (travaux en hauteur, manipulation de substances nocives, etc.).
Professions à risques
Si vous exercez une profession jugée à risques, il est possible que l’assurance emprunteur vous soit refusée. Toutefois, des solutions existent : certains assureurs se sont spécialisés dans la couverture des professions à risques et peuvent proposer des garanties adaptées à votre situation, moyennant des surprimes.
Chômage et instabilité professionnelle
Enfin, les situations de chômage ou d’instabilité professionnelle (CDD, intérim) peuvent également être des motifs de refus. Il est recommandé de sécuriser sa situation professionnelle avant de solliciter un prêt immobilier ainsi qu’une assurance emprunteur.
Un âge avancé ou une durée d’emprunt trop longue
L’âge de l’emprunteur et la durée du prêt sont également des facteurs pris en compte par les assureurs. En effet, plus l’âge de l’emprunteur est élevé et la durée du prêt longue, plus le risque de défaillance augmente.
Limites d’âge
Les assureurs fixent généralement des limites d’âge pour souscrire une assurance emprunteur. Ces limites varient selon les compagnies, mais se situent souvent autour de 65 ans pour la souscription et 70 ans pour la fin de garantie. Passé cet âge, il peut être difficile d’obtenir une assurance emprunteur, bien que certaines compagnies proposent des solutions spécifiques pour les seniors.
Durée d’emprunt
Concernant la durée du prêt, si celle-ci est trop longue (supérieure à 25 ou 30 ans), l’assurance emprunteur pourrait également être refusée. Il convient alors d’envisager un prêt sur une durée plus courte ou de recourir à une autre solution de financement, comme un crédit relais.
Des garanties insuffisantes proposées par l’emprunteur
Enfin, il peut arriver que l’assureur considère que les garanties proposées par l’emprunteur ne sont pas suffisantes pour couvrir les risques liés au remboursement du prêt. Dans ce cas, il peut refuser l’assurance emprunteur.
Niveau de couverture
Le niveau de couverture souhaité par l’assureur dépend de la nature du prêt (montant, durée) et des caractéristiques de l’emprunteur (âge, profession, antécédents médicaux). Ainsi, si les garanties proposées sont jugées insuffisantes, il est possible de négocier avec l’assureur pour revoir à la hausse les conditions d’indemnisation ou d’exclusion.
Garanties alternatives
Si malgré tout, l’assurance emprunteur vous est refusée, sachez qu’il existe des garanties alternatives pour sécuriser votre prêt immobilier, comme l’hypothèque, le cautionnement ou encore la solidarité entre co-emprunteurs. N’hésitez pas à en discuter avec votre banquier ou courtier pour trouver la solution la mieux adaptée à votre situation.